L'usage des archives judiciaires par les historiens
Une vingtaine d'articles traitants de "L'usage des archives judiciaires par les historiens", sous la direction de Maria Eugenia Albornoz Vasquez, Matteo Giuli et Naoko Seriu avec une introduction d'Arlette Farge et Simona Cerutti.
Présentation :
L’Atelier du CRH est la revue électronique du Centre de recherches historiques de l’EHESS.
« Depuis plusieurs années, la lecture des archives judiciaires est devenue une pratique historienne. Elle a suscité des travaux et investigations différents concernant une masse d’individus populaires qui sinon n’auraient pas, ou peu, laissé de traces. L’habitude acquise donne aujourd’hui le recul nécessaire pour tenter bilan et réflexions collectives. Centré sur cette question des sources judiciaires, le cinquième numéro de L’Atelier du CRH regroupe les réflexions de jeunes chercheurs, docteurs et doctorants, qui sont confrontés aux difficultés propres à ces sources, difficultés dont ils cherchent à faire une véritable mine d’information et de signification. De quoi font-elles traces ? Comment saisir les corps et affects ? Comment y démêler les conflits de pouvoir entre les différentes institutions ? Que signifie le secret qui pèse parfois sur la conservation des archives ? Comment ces archives de conflits révèlent-elles les liens sociaux ? Comment sont-elles “fabriquées” ? Qu’en est-il des magistrats qui jugent, et des justiciables qui “utilisent” la justice ? Ce sont là autant de questions qui sont traitées par les jeunes chercheurs qui traitent d’époques et d’aires culturelles différentes – du Languedoc médiéval à la Roumanie post-communiste – mais qui partagent tous le “goût de l’archive” ».
Sommaire du dossier :
I. Questions d'oralité, place de l'écrit
II. Corps et affects
III. Liens, autorités, modes de résolution des conflits
IV. Juridictions, conflits et enjeux politiques
V. Qualification, classification, catégories
VI. Archives judiciaires et écriture de l’histoire
VII. Usages sociaux de la justice
A suivre sur L’Atelier du Centre de Recherches Historiques et l’usage des archives judiciaires par les historiens