Lettres aux amis de la police (et de la gendarmerie) 2010/12

 

BD Traction

Chers collègues et chers amis,

 

Vous trouverez ci-dessous, l’essentiel de l’actualité — notamment quelques colloques et journées d’étude relativement proches — qui concerne police(s) et gendarmerie, criminalité et justice.

Bien cordialement

Jmb

 

 

 

PS : la consultation du blog Politeia(http://politeia.over-blog.fr/) ou l’inscription à sa newslettervous permettront d’être prévenus en temps réel de toute addition de dernière minute à la Lettre

 

 

 

Une triste nouvelle :

 

Roger Belbéoch policier résistant, « juste parmi les nations », est décédé dans sa 90eannée.

Il a été enterré le 12 novembre

Il crevait l’écran dans le documentaire La police des années noires(réalisation Arnaud Gobin / Zeaux productions)

On peut relire ses mémoires : Je n'ai fait que mon devoir : 1940-1944 : un Juste dans les rangs de la police(Robert Laffont, 2007)

 

 

 

 

A. Archives

 

 

1/ Deux fonds très importants inventoriés et (partiellement) accessibles aux AN

 

…qu’aucun ami de la Police, aucun historien (du Gaullisme, de mai 1968, de la guerre d’Algérie, de la IVe République… ne saurait négliger : l’espoir de croiser quelques amis au CARAN ?

 

  • Les papiers de Christian Fouchet,

 

Plusieurs fois ministre (notamment de PMF aux affaires tunisiennes et marocaines, ministre de l’Intérieur du 6 avril 1967 au 31 mai 1968, haut-commissaire en Algérie en 1962…

 

Un guide/inventaire vient d’être réalisé :

Pascal Geneste et Aurore Cartier, Papiers Christian Fouchet (97 AJ). Paris, Archives nationales, 2010, 139 p.

Pascal Geneste un des deux rédacteurs de ce guide/inventaire, précise : « J’ai souhaité que cet instrument de recherche ne soit pas une simple description des archives de l’ancien ministre mais, par l’édition critique de la correspondance échangée avec le général de Gaulle entre 1946 et 1970 (p. 80 à 126), constitue également un apport aux publications de sources qui se multiplient depuis quelques années. »

 

  • Les dossiers de Maurice Papon conservés aux Archives nationales:

 

Vous en trouverez la description en ligne sur le site internet du CHAN :

 

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/anparis/chan/series/pdf/99aj-papon.pdf),

 

Si la partie reçue par la Préfecture de police (1958-1967) n'est pas encore accessible et par voie de conséquence, un outil commun reflétant l'ensemble du fonds pas encore mis en œuvre, les périodes 1945-1958 et 1967-1981 sont traitées et accessibles suivant la réglementation en vigueur.

 

 

2/ Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a nettoyé ses caves et greniers… par le vide !

Ce dont les historiens et les archivistes ne le remercieront pas

 

Dans un entretien à Libération cet ami de l’histoire affirme :

« Je n'ai pas non plus de section presse comme avant aux RG. Tous les anciens sont en retraite. Tous les fichiers RG ont été broyés. »

Plus de problème de mètres linéaires à trouver !

Combien de décennies d’histoire sont ainsi parties en miettes ?

Merci M. Squarcini……

 

http://www.rue89.com/2010/11/05/malaise-des-espions-soupconnes-de-surveiller-les-journalistes-174661

 

 

3/ du changement dans la loi du copyright aux USA : des conséquences à prévoir pour les autres pays et notamment en Europe ?

November 4, 2010

Important Copyright Reform Development

> We are at a significant moment in ARSC's long fight to reform U.S.

> copyright law. As a direct result of ARSC-sponsored legislation,

> the U.S. Copyright Office has undertaken a study of the

> "desirability and means" of bringing recordings made before 1972

> under federal (rather than state) copyright law. Among other

> things, this would establish for the first time a public domain for

> the oldest recordings in the U.S.

> There is a short window during which the public may submit

> comments on this proposal. All comments will be posted on the

> internet and will be considered in the Copyright Office's report to

> Congress. This is a rare opportunity for all those concerned with

> preservation and access to be heard. The deadline for public

> comment is December 20, 2010. Following that there will be a thirty

> day period during which "reply comments" (comments on the comments)

> may be submitted (until January 19, 2011) .

> You can be assured that interest groups in Washington will avail

> themselves of this opportunity to advocate for their positions.

> ARSC and various library organizations will also be commenting.

> However it is vital that the Copyright Office hear from as many

> citizens as possible, archivists and collectors, professionals and

> non-professionals alike, not only to hear the reasons why people

> care about preserving and making accessible historical recordings,

> but also so they can gauge the breadth of support for change.

> The Copyright Office has posted an official Notice of Inquiry on

> its website at www.copyright.gov/docs/sound. It is lengthy and

> somewhat legalistic, including 30 specific questions in which the

> CO is interested. However it is important to remember that comments

> may take any form you wish and may be from anyone - they simply

> need to relate to the "desirability and means" of bringing pre-1972

> recordings under federal law to promote preservation and access.

> You can get an idea of the types of comments typically submitted by

> viewing those submitted in the "Orphan Works" inquiry a few years

> ago, at www.copyright.gov/orphan/comments/index.html. (More than

> 700 were submitted in that inquiry.) Particularly valuable are

> examples of the harm done by current law.

> More information on the subject, and ARSC's position, is at

> www.recordingcopyright.org. Basically we believe that this change

> will benefit both users and rights holders. It is only the first

> step in ARSC's program of five recommended changes, but it is a

> critical one because none of the others are feasible until older

> recordings are brought under unified federal law.

> The Copyright Committee urges you to take advantage of this

> unusual, and limited, opportunity for public comment by going to

> www.copyright.gov/docs/soundand registering your comments, no

> matter how detailed or brief they may be. The more people the

> government hears from, the better.

>

> Tim Brooks

> Chair, ARSC Copyright and Fair Use Committee

 

B. Journées d’études, colloques , séminaires…

 

► « De l’expérience individuelle à l’histoire :

Correspondance, mémoire et témoignage au prisme de la recherche »

Service historique de la défense

Château de Vincennes

Pavillon du Roi

22 Novembre 2010

Expérience - Vincennes

Experience---Vincennes---Progamme.jpg

 

 

 

► « Bois, fers, bracelets et papiers de justice

Histoire matérielle du droit de punir

Hier et aujourd’hui »

4 décembre 2010

Genève

Colloque Genève

Colloque-Geneve-2.jpg

 

► Police et gendarmerie dans l'Europe napoléonienne

 

Institut Napoléon

Centre de Recherches en histoire du XIXe siècle (Paris I – Paris IV)

Journée d’étude - samedi 27 novembre 2010

 

Master Armées, Guerres et Sécurité dans les sociétés de l’Antiquité à l’époque contemporaine

9h -. Accueil par Jaques-Olivier BOUDON (Université Paris Sorbonne, CRH XIXe siècle)

 

9h15 - Jean-Noël LUC (Université Paris-Sorbonne, CRH XIXe siècle) et Catherine DENYS (Université Lille III),  Gendarmes et policiers du Premier Empire sous l'oeil de l'historien

 

9h45 - Antoine BOULANT (Service historique de la Défense), La gendarmerie sous le Consulat et l'Empire

 

10h15 - Edouard EBEL (Service historique de la Défense), Les commissaires généraux sous l'Empire

 

11h - Aurélien LIGNEREUX (Université du Mans), Un Empire policier en trompe-l'oeil : les commissaires de police dans les départements réunis (1800-1814)

 

11h30 - Pierre HORN (Université de Sarrebruck/Université Paris-Sorbonne), Le commissariat général et les commissariats spéciaux de police dans le département nord-oriental de la Roër : Wesel et Cologne (1809-1813)

 

12h - Olivier ACCARIE (Université Paris-Sorbonne, Archives de la Préfecture de Police), La police parisienne face à la délinquance à l’aube du Consulat

 

 

14h - Michael BROERS (Université d'Oxford), L'évolution d'une stratégie de contre-insurrection à l'époque de la Révolution et de l'Empire : esquisse d'un modèle

 

14h30 - Gildas LEPETIT (Service historique de la Défense), L'envoi des gendarmes en Espagne

 

15h - Nicolas BOURGUINAT (Université de Strasbourg), Gendarmerie, insoumission et brigandage en Italie centrale et méridionale à l'époque napoléonienne

 

15h45 -Bernard GAINOT (Université Paris I), Héritages revendiqués et difficultés dans les pratiques de l'ordre public aux colonies sous le Consulat et l'Empire (1803 -1810)

 

16h15 - Arnaud HOUTE (Université-Paris Sorbonne, CRH XIXe siècle), La gendarmerie des Cent-Jours

 

16h45 - Conclusions par Jacques-Olivier BOUDON

 

La journée se déroulera dans l'auditorium de la Bibliothèque Marmottan,

7 place Denfert-Rochereau, 92100 Boulogne-Billancourt (Métro l. 10, Jean Jaurès, Bus 52)

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Renseignements : joboudon@noos.fr

 

 

C. Des nouvelles de l’édition…

 

 

Billet de (mauvaise) humeur

Il ne faudrait pas systématiquement abuser de la naïveté des lecteurs et de la recherche du scoop éditorial au détriment de la connaissance scientifique…

 

J’avais eu l’occasion de signaler l’inégale valeur scientifique des contributions hétéroclites du Dictionnaire Histoire de la police(Robert Laffont, coll. Bouquins, 2005) sous la direction (!) de MM. Auboin (on l’a effectivement vu), Teyssier, Tulard et de l’occasion ratée de produire un véritable outil scientifique de référence. Ce projet de… 1996 avait été enterré par les directeurs successifs de l’IHESI jusqu’à ce que Benoît Yvert, alors conseiller du ministre de l’Intérieur (D. de Villepin) le fasse ressortir des placards. Les contributions dataient de 1996-1997. L’urgence et la précipitation d’une publication en 2005 liée à l’agenda politique (la succession Villepin/Sarkozy place Beauvau) a certes valu à l’ouvrage deux préfaces assurant une visibilité médiatique et un buzzà la hauteur de l’importance (et rivalité) des deux préfaciers (quel ouvrage sur la police peut se vanter d’un article à la première page du Monde ?), mais a empêché toute mise à jour de plusieurs dizaines de notices rédigées par d’incontestables spécialistes qui furent donc abandonnées ou confiées à des rédacteurs du ministère de l’Intérieur ignorant tout des sujets historiques et de l’historiographie… ce qui explique l’hétérogénéité évoquée et les lacunes relevées ici ou là. L’ouvrage reste important, mais n’est pas l’ouvrage de référence qu’il aurait pu/dû être…

Regrets éternels

 

Le coup (et le succès éditorial) a été réédité avec un « beau livre » Les Archives secrètes de la Policedont la qualité iconographique cache mal la vacuité de certains textes (sorte de corollaire à la loi de Peter, je propose cet axiome : le niveau et l’intérêt des textes sont inversement proportionnels à la notoriété de leurs auteurs)…

Nonobstant… comme disaient les gendarmes, les ventes de l’ouvrage ont dépassé 60 000 exemplaires ce qui, pour un livre, même « beau », à 69 Euros TTC, est un coup de marketing digne des meilleures écoles de commerce.

L’éditeur (L’Iconoclaste) et le « directeur », Bruno Fuligny, ont donc récidivé avec les Archives secrètes du renseignementqui va fleurir sur les étals des libraires à la veille des fêtes avec l’espoir de faire aussi bien, commercialement, que le précédent.

Pour les ventes, je ne sais pas ce qui va se passer, mais pour le contenu, en termes scientifiques (restons mesuré et plein de retenue) : c’est nettement pire.

Même équation, même catastrophe : une iconographie remarquable, un contenu atterrant…

Passons sur la préface qui présente l’objet comme un travail d’équipe digne des travaux d’Hercule : 42 chercheurs (universitaires ?) et « spécialistes », des centaines de cartons d’archives inédites dépouillés, quatre ans de travail…des scoops et des révélations à la pelle, du jamais vu…

Soyons clair et appelons un « félidé domestique » un chat : la réalité est la même pour les deux ouvrages = les auteurs ne se sont jamais réunis, n’ont jamais discuté du projet, ni parcouru les archives, ni ouvert les cartons… tout ce propos est du pipeau comme on dit à Sciences-du même nom !

Le « directeur » n’a rien dirigé, mais choisi (sur quels critères ???) les sujets, l’iconographie, les contributeurs pas plus spécialistes — à l’exception de deux d’entre eux — du renseignement que du tricot norvégien… On note d’ailleurs des multirécidivistes détenteurs d’une double nationalité par exemple Pierre Assouline — déjà spécialiste de la police ( ?) — le devient du renseignement, en revanche on déplore l’absence d’Amélie Nothomb…

Seuls le nom, la notoriété ont semble-t-il présidé aux choix de certains auteurs (Marc Lévy et Houellebecq absents, devaient être trop chers) qui n’ont bien évidemment pas ouvert un seul carton, mais « cartonnent » à qui mieux/mieux dans l’approximatif, l’erreur, le contresens !

Comme je sens que je vais devenir désagréable, je laisse Sébastien Laurent, un des chercheurs les plus autorisés et compétents sur l’histoire du renseignement et du CE, pointer quelques erreurs grossières qui traduisent un travail bâclé, et un vrai mépris de lecteurs qu’on espère appâter pour la période des fêtes, mais auxquels on livre un travail qui ne fait guère honneur aux responsables de la chose..

Une fois ça passe, deux fois… on connaît la suite. Mais on est en droit de se demander : que fait la prévention routière ?

 

Quelques remarques de Sébastien Laurent :

« Quelques remarques de Sébastien Laurent :

 

le livre cultive, comme les publications de journalistes sur le sujet une vision totalement anecdotique du renseignement. Pire, il collectionne les erreurs factuelles et les erreurs d’interprétation

 

- sur 42 auteurs ayant présenté les documents, 2 seulement peuvent être considérés comme s’intéressant au renseignement parce qu’ils ont consacré une thèse au sujet.

- il n’y a aucun chercheur spécialiste du renseignement dans le casting

- il n'y a vraisemblablement eu aucune relecture des contributions par un spécialiste du renseignement qui aurait pu relever les erreurs, souvent grossières

- logiquement, il n'y a pas de bibliographie, même sommaire : il s'agit de montrer les belles images (qui sont effectivement remarquables, il faut saluer le talent des graphistes et les progrès des techniques d'imprimerie)

 

Quelques exemples d’erreurs dans une liste malheureusement non exhaustive :

- (premières pages) l’organigramme historique des services de renseignements comporte 5 erreurs (cela fait penser à un jeu....) :        

- en 1907, il n’y a avait pas de DCRG à la SG : en revanche en 1911 est créée « une brigade des renseignements généraux » [et une Direction des RG et des jeux à la PP en 1913. Les deux créations sont l’œuvre de Célestin Hennion, directeur de la SG (1907-1913) puis préfet de police (1913-1914) (NB de JMB)]

- le CIG de 1941 n’est pas un service de renseignement mais un organisme de coordination auprès de Darlan

- La direction de la sécurité militaire n’est pas créée en 1981 mais en 1961…(à trente ans près....)

- La DRPP de 2008 n’est pas issue de la DCRG (rien à voir)

- La Préfecture de police est totalement oubliée jusqu’en 2008 alors qu’elle fait du renseignement depuis……….l’an VIII (1800)

 

- p. 16-17 : la – belle – photo : l’homme emmené par des soldats soviétiques n’est pas un espion allemand mais un soldat allemand….dont on reconnaît la capote et le casque assez facilement

 

- p. 53 et suivantes : L’attaché militaire Pellé et la conversation avec le Kaiser. Fuligni est passé complètement à côté du sujet, ce qui compte ce n’est pas que Guillaume II ait parlé longuement au vu et au su de tous avec Pellé, mais qu’il souhaite sortir de la crise et se montre prêt à négocier. Pellé n’en fit pas part dans son rapport mais adressa une lettre au ministre le 25 octobre 1911 dans laquelle il mentionnait cette ouverture (conservée ds les archives de l’Institut de France)

 

- p. 266 : tout ce qui est dit sur Fourcaud (n° 2 du SDECE) est la reprise de la note blanche des RG (qui est censée être commentée), écrite par des policiers socialistes ou radicaux qui sont tombés dans la légende, née à Londres en 1940-44, du Fourcaud cagoulard donc encore prêt à faire un complot d’extrême droite……aucune étude critique du document

 

- p. 272-273  : Sur Pâques, personnage assez connu tout de même aujourd’hui : l'auteuroublie surtout que ce personnage après sa libération a écrit un roman — Comme un voleur, Paris, René Julliard, 1970, 283 p. — et il aurait bien fait d’aller le lire. Par ailleurs il oublie de dire que Pâques s’est rendu ensuite tranquillement en URSS dans les années 1970….C'est de loin le plus intéressant dans l'affaire

 

- p. 308 : ce ne sont pas les « maladresses » des occidentaux (la DST-DCRI appréciera) qui perdent Vetrov ("Farewell") mais Vetrov lui-même qui s’épanche auprès d’un co-détenu puis fait des aveux…. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Christian Aghroum, Les mots pour comprendre la cybersécurité, DIKO/Décode, 2010.

 

Cybersecurite.jpg

 

Lu dans 01.net =

Savez-vous qui est Alain Juillet, le spécialiste de la DGSE, récemment « Haut Responsable de l’Intelligence Economique » ? Vous ignorez ce qu'est le « grooming », cette technique consistant à se faire passer pour un autre sur internet ? Alors, « Les mots pour comprendre la cybersécurité », écrit par Christian Aghroum, l’ancien responsable de l’OCLCTIC (Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information et de la Communication), pourra vous aider.

Publié aux éditions DIKO/Décode, le recueil balaie de façon exhaustive le vocabulaire véhiculé autour des questions de cybersécurité. Des mots, mais pas que. En effet, personnalités, associations, films et livres sont également de la partie. De 1984 de George Orwell à Bienvenue à Gattaca en passant par « Clé USB », Christian Aghroum a vraiment visé large pour rendre accessible les questions de cyberdéfense. Aujourd’hui directeur de la sécurité d’un grand groupe international, il confie que « l’écriture de ce livre fut une expérience très enrichissante, même si cela s’est avéré plus compliqué [qu'il] ne l’avait imaginé. »

 

Pour ceux d’entre vous qui lisent la langue de Cervantes, un livre d’un collègue, professeur d’histoire moderne à l’Université d’Estramadoure sur un sujet très peu étudié par les amis de la police et pourtant passionnant :

 

Miguel Angel Melon Jimenez, Los Tentaculos de la Hidra. Contrebando y militarizacion del orden publico en Espana (1784-1800), Madrid, Silex, 2009.

 

 

 

 

D. À découvrir en ligne …

 

■ Le texte d'un entretien sur les questions de sécurité et de justice accordé par un syndicaliste policier (Stéphane Liévin / Unité SGP Police) à Laurent Mucchielli

 

http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2010/11/11/Rencontre-avec-St%C3%A9phane-Li%C3%A9vin%2C-policier-et-syndicaliste-sans-langue-de-bois

 

Selon les vœux de S. Liévin, « ce document a vocation à ouvrir un large débat sur ces questions importantes pour l'avenir de notre société ».

 

 

 

E. Appel à contribution / call for papers… (urgent !!!)

 

 

 

Re-thinking the Monstrous : Violence and Criminality in Society”

1-3 July 2011

Ludwig-Maximilians-University Munich (Germany)

Abstracts in English between 250-300 words for papers of 20 minutes to be given in English are invited by 1 November 2010. The abstract should also include a 50-word biographical note and AV requests.

We will send acceptances by 1 January 2011.

Conference Organisers : Malcah Effron, David Palatinus, Ingrida Povidisa

Suppported by : Prof. Dr. Christian Begemann(Ludwig-Maximilians-University Munich)

Contact details : monsterconference2011@gmail.com

Abstract deadline : November 2010

 

F/ Une nouvelle dont l importance dispense de tout commentaire…

 

7ème Journée Portes ouvertes du

Domaine de l’Université de Bourgogne

à Marsannay

 

Le samedi 4 Décembre de 9h30-17h30

 

Au programme, dans une ambiance sympathique et chaleureuse, dégustation de :

 

Marsannay Blanc 2007 et 2008

Marsannay Rouge 2008.

Marsannay Blanc 2008 récompensé par la Confrérie des Chevaliers du Tastevin.

Cuvée prestige Carpe Diemrouge et blanc 2009

Aligoté 2009

Le crémant blanc et rosé

Offre promotionnelle de 10% sur tous les vins

 

 

 

 

 

That’s all folks / C’est tout pour cette fois ci...

Merci à tous nos « honorables correspondants » pour leurs informations…

 

Et rendez-vous sur le site Politeia(overblog) pour les dernières minutes… N’hésitez pas à nous communiquer les nouvelles (parutions, soutenances de thèses, articles, séminaires, expositions, conférences, documentaires…) qui entrent dans notre champ d’intérêt et auraient échappé à notre attention…

 

 

 

FAQ :

 

Pour ceux qui recevraient cette « Lettre aux amis… » pour la première fois :

 

Q/ Comment et pourquoi suis-je destinataire de cette Lettre ?

R/ Il y a de fortes chances que vous ayez été « balancé » par un/des ami(s) : cherchez le(s)quel(s)

 

Q/ Je ne suis pas un ami de la police ! (ton scandalisé)

R/ Cette « Lettre» (dont le titre est inspiré de la rubriques « Deux mots aux amis » d’un journal libertaire du début du XXesiècle) parfaitement informelle et à fréquence irrégulière, a pour but de diffuser les informations — publications de livres ou d’articles, soutenances de thèses, colloques ou journées d’études — en rapport avec l’histoire, la recherche, la réflexion, les archives et sources… concernant peu ou prou le domaine policier (gendarmerie comprise !)…

 

Il n’est donc pas nécessaire d’aimer la police (ou la gendarmerie) pour en être destinataire : s’intéresser à l’histoire d’institutions qui jouent un tel rôle dans l’Histoire et occupent une place si délicate dans la démocratie, suffit…

 

Ceci dit si vous souhaitez ne plus figurer sur la liste des destinataires, rien de plus simple : répondez à ce courriel avec la mention « STOP ! »

 

En revanche si vous connaissez des gens susceptibles d’être intéressés par ces nouvelles, n’hésitez pas, soit à leur faire suivre ce courriel, soit à nous transmettre leurs adresses électroniques (voir 1.).

 

Si vous souhaitez connaître ou recevoir les Lettresprécédentes, il suffit de le demander… ou d’allerconsulter les Archives du site http://politeia.over-blog.fr/

 

 

Dernier détail : le rédacteur de ce courriel ne saurait tout connaître de ce qui paraît et se fait dans le domaine… ce qui explique les éventuelles lacunes et absences…

Là encore, le plus judicieux est de me prévenir, un mél et je transmettrai bien volontiers l’information…

 

jmb

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